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Actualités
La mer au féminin
Portraits de femmes #meether
La mer au féminin Portraits de femmes #meether

Pictogramme Femme2024 MDPLe Musée de la Pêche vous invite à découvrir ou redécouvrir des femmes souvent méconnues.Pictogramme Femme2024 MDP

À travers une série de portraits, le musée souhaite mettre en lumière leurs professions et

leurs parcours en lien avec la mer, un milieu trop souvent considéré à tort comme exclusivement masculin.

 


  

#1 - SANDRINE THOMAS, marin-pêcheure

 

sandrine thomas siteweb
Née dans les Vosges, Sandrine Thomas n'était pas destinée au métier de la pêche. Biologiste de formation, sa rencontre avec son mari, marin-pêcheur il y a plus de 18 ans, a scellé son destin. Après une formation, elle est devenue elle aussi marin-pêcheure.

À bord du Goëlo, un ligneur caseyeur de 12 mètres, cette femme ouverte et dynamique a exploré les côtes espagnoles, du sud de la France et de la Nouvelle-Aquitaine.

Travaillant aujourd'hui à Concarneau, elle partage son année entre plusieurs techniques et espèces, commençant par la capture du poulpe au casier, puis passant à la ligne avec le merlan, le bar, le lieu jaune et le congre.

Sandrine Thomas est l'une des deux seules femmes à pêcher le bar à la ligne et veille à ce que son activité soit durable, évitant tout rejet en mer. Lors d'un reportage diffusé dans l'émission Thalassa sur France 3 le 10 mars 2023, elle déclare à propos de la pollution liée à la pêche : "Ça m'embête de ne pas respecter le milieu qui me nourrit et qui fait vivre toute ma famille [...]. Nous, les marins-pêcheurs, devrions être les plus vigilants, les plus respectueux.".

Le respect de la mer pour Sandrine Thomas inclut également le respect de l'animal, de la capture à l'abattage. Formée au Japon à la technique ancestrale de l'ikejime, (technique qui permet un abattage sans souffrance pour les poissons), elle est aujourd'hui formatrice à son tour pour ses collègues. Soucieuse d’assurer une qualité optimale des produits pour les consommateurs elle privilégie la vente directe.

Sandrine Thomas est une femme résolument engagée et préside l'association Femmes de la Mer. À travers cette mission, elle souhaite accompagner le développement de ce métier d'avenir en favorisant une plus grande égalité entre les hommes et les femmes.

 

 

 

 

 

  

#2 - YVONNE VERGOZ, PDG de chantier naval

 vergoz003webNée dans un milieu rural très éloigné du monde des chantiers navals, Yvonne Vergoz se forge dès l’enfance un caractère fort et commence à travailler dès 12 ans.

Par la suite, elle épouse René Vergoz qui fonde en 1957 à Concarneau le chantier naval Forge et Chaudronnerie Concarnoise. En 1967, ce dernier décède et sa femme reprend l'activité afin de poursuivre son œuvre. En 1973, elle concrétise le projet de déménagement du chantier, amorcé par son époux, de l'Anse du Lin vers les quais du Moros puis l'année suivante, le premier chalutier pêche arrière de Concarneau sort de ses ateliers.

Yvonne Vergoz a su développer l’entreprise au-delà de la Bretagne et des frontières nationales en fabriquant des chalutiers pour la Guyane, Madagascar, l'Algérie ou encore l'Océanie.

En 20 ans, elle a su s'imposer dans un monde traditionnellement masculin. Au plus fort de son activité, le chantier employait plus d’une centaine de personnes, participant activement à maintenir Concarneau à la troisième place des ports de pêche en France.

Le début des années 1990, marqué par la crise de la pêche, met un frein aux activités du chantier naval. En 1993, le chantier ainsi que ses employés sont repris par le groupe Piriou. Visionnaire, Yvonne Vergoz avait anticipé l’évolution de Concarneau en port de plaisance.

Reconnue par ses pairs, elle a été décorée de la médaille du mérite national et de la médaille du mérite maritime. Yvonne Vergoz a marqué Concarneau et une rue de la ville porte aujourd’hui son nom.

 

 

 

#3 - MARIE-PAULE LE GUEN- Gardienne de phare

Marie Paule Le Guen

 

Marie-Paule Le Guen est née dans une famille de marins-pêcheurs bretons.

Dans l’histoire des phares, le gardiennage effectué par des femmes n’est pas anecdotique. De la fin du XIXe siècle jusqu'à plus de la moitié du XXe siècle, un tiers des gardiens sont des gardiennes. Leur statut est celui d'auxiliaire, la plupart du temps elles remplacent leur mari ou père décédé. Leur salaire est inférieur à celui d’un homme à poste égal et elles n'assurent le gardiennage que de petits phares sur la côte.

Pontusval, phare situé à Brignogan-Plages, dans le Finistère nord, témoigne de l'histoire méconnue de ces gardiennes de phare. De son premier allumage en 1869 à son extinction en 2003, il aura connu 10 gardiens différents, parmi lesquels 6 femmes.

Marie-Paule Le Guen en a été la gardienne de 1968 à 2003.

Chargée de l'allumage et de l'extinction du feu, elle gravissait plusieurs fois par jour jour une cinquantaine de marches. Les épisodes de tempêtes qu'elle a connus ont marqué une carrière bien remplie. Pour cette femme dont le mari était engagé dans la marine marchande sa mission portait une tonalité particulière : le phare était pour elle avant tout l'assurance de sécuriser les marins.

Logée au pied du phare, Marie-Paule était la dernière gardienne de phare en France avant la mécanisation du phare de Pontusval en 2003. Elle a pu continuer à occuper son logement pendant sa retraite.

De tous ces gardiens, Marie-Paule reste la plus emblématique, affectueusement surnommée la « Mamie du phare » dans sa région. Marie-Paule Le Guen était également une gardienne de mémoire, sollicitée par de nombreux journalistes. Ses témoignages sont une ressource précieuse pour transmettre l’histoire d’une activité aujourd'hui disparue.

 

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